AU NORD : LE 1er RTP
Le 1er Régiment du Train Parachutiste de l’armée de terre est spécialisé dans l’appui à la projection et le soutien par voie aérienne (aérotransport, aéroportage et aérolargage). Il est le seul en France à effectuer les missions suivantes : largage de personnel, de matériel, entretien des parachutes et l’armement de bases opérationnelles aéroportées.
Le site accueille le Pôle national des opérations aéroportées depuis 2016.
AU CŒUR DE L’ANCIENNE BASE
En 2020, durant plusieurs semaines, le vidéaste Alain Chaix a récolté auprès des habitant·s souvenirs personnels, petites anecdotes, tout autant que de nombreuses archives, de ce qu’est, et fut, la base aérienne de Francazal.
Cette matière mise en forme invitait à se plonger dans la petite, mais aussi la grande histoire d’un des jalons de la naissance de l’aviation civile et militaire.
Grâce à cette déambulation éphémère, visitez ces lieux emblématiques de l’aviation civile et militaire, ces allées, ces pistes, ces bâtiments arpentés par des pilotes de renom, par des instructeurs, par des mécaniciens et faites connaissance avec tout le personnel qui a fait vivre cette base BA101, le tout ponctué de vidéos historiques et de témoignages authentiques.
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Zone aéroportuaire et activités aéronautiques
La gestion de cet espace de 170 hectares est cédée pour une durée de 45 ans à la SEFTA/Edéis.
La première activité de cette zone concerne l’aviation d’affaires. L’aéroport de Toulouse-Francazal est historiquement le premier aéroport public toulousain, officiellement inauguré en mars 1923, mais avec une activité attestée depuis 1911. Dans les années 1930, les activités civiles et militaires se côtoient. Aujourd’hui, l’aérodrome accueille uniquement des vols d’affaires.
Par ailleurs, une quinzaine de sociétés spécialisées dans les hautes technologies (robotique, maintenance aéronautique…) est regroupée dans les hangars et bâtiments de l’aérodrome. Par exemple, l’entreprise ATR s’est installée sur le site en 2016. Ces activités économiques emploient au total 200 personnes renforçant ainsi la vocation aéronautique du site.
AU SUD
Activités économiques 38 hectares
Le site est en voie de reconversion pour une seconde vie économique. Les services de l’État, les collectivités territoriales et d’autres partenaires ont travaillé en étroite collaboration afin de dessiner ce projet. Toulouse Métropole a notamment réalisé des études environnementales et de faisabilité économique de juin à décembre 2016 sur les 38 hectares concernés. L’objectif est d’intégrer pleinement ce quartier à la ville déjà existante.
Trois axes structureront le site :
• un pôle d’activités high-tech (robotique et transports du futur avec l’installation de l’entreprise Hyperloop et la piste de test du train du futur sur 1km)
• un pôle dédié aux entreprises de maintenance aéronautique
• une dernière partie destinée à des équipements publics, notamment sportifs par la prolongation de la Plaine des sports jusqu’à cet espace
Ce projet confirme dans la durée la vocation du site à être à la pointe de l’innovation, tout en intégrant cet espace à la ville déjà existante.
ZONE ÉCONOMIQUE D’INTÉRÊT METROPOLITAIN
Le schéma d’organisation des territoires de l’économie structure et classifie l’offre à destination des entreprises pour une répartition optimisée des activités, un positionnement clarifié et un meilleur équilibre territorial sur le territoire métropolitain.
5 zones d’intérêt économique métropolitain :
• Plate-forme aéronautique et aéroportuaire
• Toulouse Euro Sud-Ouest
• Francazal
• Campus d’innovation de l’Oncopole
• Campus d’innovation de Toulouse Aérospace
Ces zones, dont Francazal, représenteront la majeure partie des investissements de Toulouse Métropole à l’avenir.